23 mai 2007

Eh oui, un agent secret peut avoir des états d'âme

Un agent secret est, malgré tout, un humain à part entière. Il a ses convictions, ses envies, ses doutes, ses peurs. En ce qui me concerne, je me retrouve à devoir supporter le poids de mon nom en ayant que de petites parcelles d'informations concernant l'histoire de ma famille durant presque 2500 ans. Des choix difficiles vont être pris et il faudra faire face à la trace que cela peut engendrer dans mon esprit.

Le choix, au vu des informations que je dispose, le plus difficile à faire sera concernant ma soeur jumelle. Il y'a peu de temps, j'ai appris qu'une personne avec qui j'ai dû me battre était ni plus ni moins ma soeur jumelle. Choc pour moi, de orphelin je passe à petit-fils et frère. Le problème avec ma soeur, c'est qu'elle travaille dans le camp opposé au mien. Je réfléchis à la possibilité de la rencontrer en terrain neutre pour pouvoir discuter avec elle et, pourquoi pas, la faire venir à mes côtés. Je doute que cette discussion puisse réellement avoir lieu sur un terrain neutre mais bon. Je doute aussi de pouvoir la faire changer d'avis et de n'avoir plus comme solution de l'affronter et, peut-être, la tuer.

Comment pourrais-je faire ça à ma propre soeur? Pourrais-je le justifier à ma fille? Pourrais-je continuer à me respecter?

Toutes ces questions demeurent sans réponse.
Eh oui, un agent secret peut aussi avoir des états d'âmes.

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Marcello Di Maio Aka 30 Aka Crashtest

21 mai 2007

Un rêve qui peut devenir réalité...

Une chose qui peut se réaliser, c'est un jour, piloter une Formule 1 juste pour une course. Dans mon département, nous sommes formés à piloter toutes sortes de véhicules, allant de la trottinette à moteur jusqu'à la navette spatiale, pour cette dernière, c'est juste de la théorie pour moi, même si Romulus lui a mis en pratique la théorie.


Bref, piloter une Formule 1 reste une rêve d'enfance que je voudrais bien réaliser. Pour avoir été spectateur d'un grand prix de Formule 1, je peux vous assurer que le bruit des moteurs n'a rien de comparable et que la télé, pour l'instant, n'arrive pas à faire passer les sensations que l'on peut ressentir au passage de la voiture devant les tribunes.

Une conclusion m'a frappé quand j'y suis allé, vu la masse d'argent qui est brassée pendant le week-end du Grand Prix, pourquoi la Balance n'aurait pas un pied dedans et du coup, pourrait financer quelques projets. Le fait que la Formule 1 soit totalement internationale pourrait favoriser la création de réseaux en utilisant les transports, surtout en Europe.

Pour l'instant, piloter une Formule 1 reste un rêve mais si la Balance décide de s'en mêler, alors ce rêve pourrait devenir une réalité.

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Marcello Di Maio Aka 360 Aka Crashtest

22 avril 2007

17 avril 2007

Les histoires de la colocation...

Poser ses valises quelques part... Avec mon ancienne vie, je n'en avais pas vraiment l'occasion. Depuis la fin de mes études, mon métier de diplomate et mes contrats ponctuels de mannequinat ne m'en avaient pas vraiment laissé le temps. Je possédais pourtant un endroit à moi, un endroit que j'avais payé, entretenu, décoré, meublé au fils des mois. Un loft au coeur de Londres. Un coin de Turquie pourraient dire certains, mais un coin de Turquie Britannique auraient dit d'autres. Un espace d'intimité où se mêlaient mes différents métiers mes différents goûts et espaces d'expressions.

Et je suis entrée dans l'Agence.

J'ai eu alors le malheur de m'appesantir sur le sort d'un camarade de promotion. Un italien, ou même pour être plus précise, pire que cela, un Napolitain. Un Napolitain qui avait quelques difficultés à aligner de façon correcte, deux mots d'anglais. Par contre il fut proprement impressionnant, linguistiquement parlant s'entend, au moment de demander les pires gadgets technologiquement ludique. J'ai donc trahi une de mes règles fondatrice, celle de ne pas jamais partager mon espace vital. Probablement une faiblesse ponctuelle de ma part.
J'aurai sûrement pu tomber sur pire que lui. Sûrement.
Mais en bref, j'ai pu dire adieu à tout espoir de vie sentimentale, j'ai du ramasser des chaussettes de sports dans la salle de bain, nettoyer des restes froids de pizzas sur mon tapis oriental blanc cassé ( noué à la main, commerce équitable, biodégradable, modèle unique, cadeau parental), changer quatre fois ma machine à expressos, renouveler , en moyenne, huit fois le stock de bières du mini bar. Sans parler de sa parfaite mauvaise foi quand à avouer une responsabilité quelconque sur la présence d'une micro camera dans la douche.
Bien sur, le plus troublant fut le fait d'avoir régulièrement des invités. Je ne reçois pas d'invités. Jamais. Ou peu s'en faut. J'en ai trouvé dans ma baignoire, dans mes fauteuils, devant ma télé avec mes bières. Et là, j'ai soudain compris pourquoi je ne recevais pas d'invités.
Mais il parait que se sont les frasques habituelles d'une collocation. Peut être aurait-il, cependant, pu éviter d'inviter le livreur de la "quatre fromages/pepperoni" à regarder le grand prix de Formule 1.

Mais bref cette période est desormais derrière nous, le Napolitain a son appartement, je ne mets plus les pieds dans le mien, et quand la séparation devient dure à supporter, nous pouvons toujours aller ensemble vendre la cuisine de notre Control favori.

In so many words, it must be so.

Anna Simmons, Aka Agent d'Entretien, Aka Agent Bast, Aka Agent Scorpion.

16 avril 2007

La colocation, ca peut en faire des histoires..........

Bien sûr, comme tout le monde, il faut qu'on puisse poser, ce ne serait-ce qu'un court moment, nos valises quelque-part. Pour cela, notre Agence nous a demandé si nous avions besoin d'un logement, tous frais payés. Des demandes plus ou moins farfelues sont arrivées au Département Logistique (Héra), comme par exemple, un jet privé qui fait le tour du monde en permanence etc....
L'agent Bast s'est proposée de m'héberger chez elle, dans son appartement londonien. Sympa de sa part et pour moi, c'est pratique vu que quand je suis rentré dans l'Agence, je ne parlais pas un mot d'anglais. Donc, ma demande au Département Héra fut juste des meubles et autres appareils : Ecran Plasma 116 cm, Playstation 2 plus siège bacquet et tous les jeux de courses (Gran Turismo etc...), un home cinéma etc.... Bref que de l'agréement et rien de vraiment exceptionnel et extravagant.

Donc, me voila parti pour une colocation avec l'agent Bast. Quelques règles de vie en colocation ont dû être établies. Bien sûr chacun avait droit à son intimité et son espace personnel, généralement sa chambre. Je dois avouer que, parfois, je me suis installé dans le salon en mangeant une pizza en regardant un match de foot. Bon ok, je ne suis pas un adepte du rangement systématique mais je rangeais quand même un peu le salon pour ne pas voir fondre sur moi les foudres de l’enfer par Bast. Apparemment, j’aurais laissé traîner une part de pizza sur le tapis, mais je ne me souviens pas du tout de ca, en plus ce jour je n’étais pas là. Pour cette histoire, elle m’en veut encore. J’admets que j’ai sifflé la quasi-totalité du stock de Guinness, mais je lui ai promis d’en racheter sans faute.

En ce qui concerne le système son de ma chambre, je ne l’utilisais que quand elle était pas là. Je comprends qu’elle ne supportait pas le bruit des jeux quand elle voulait être peinarde.

Bref, la coloc’ c’est sympa mais pour que ça fonctionne correctement, il faut respecter l’autre.


Marcello Di Maio Aka 360 Aka Crashtest.

14 avril 2007

Spring Break, holding à l'Americaine

L’étudiant anglais, français, allemand ou espagnol ayant passé son week-end printanier à bûcher ses cours et polycopié chez ses parents, n’avait pour ainsi dire pas vraiment la tête à ça. Contrairement à son homologue américain qui semble pris d’une amnésie soudaine, quant à la teneur lexicale même du mot « examen », et qui empruntait à la même heure le 4X4, ou pick-up, ou bien encore cabriolet parental, pour fêter je ne sais quoi, avec ses camarades de fortune.
Car Pâques, pour l’étudiant américain n’a rien à voir avec la résurrection du Christ, avec la période pré examen, ou l’arrivée des vacances de printemps. Pour Jim, Bob, ou Pamela, Pâques c’est Spring Break, une Institution, une Tradition, un Incontournable de la vie étudiante. Ou si l’on en croit les photos, un incontournable des nostalgiques de la vie estudiantine, au vu de la présence digne et affairé du Président et Vice-président Américain sur les plages de Cancun l’année précédente. Une garantie de valeur morale des plus sures, nous en sommes surs, sous couvert d’ambiance générale des plus ensablées.

Aux Etats-Unis, le week-end pascal est, traditionnellement, l’occasion de ferias sexuelles, alcooliques et décérébrées. Des plages du Mexique à la Floride, en passant par les plages Californiennes, des lâchers de jeunes gens riches et à peu prés éduqués dans le puritanisme wasp et démocrate viennent parfaire le paysage de carte postale. Le challenge est rude pour être au niveau. Trois jours au pire pour dans un ordre précis : Boire de la bière ou des cocktails à même le tuyau d’arrosage, et ce, sans porter de vêtements pouvant être taché, élire la miss « maillot minimaliste », reprendre un verre/un seau d’une boisson non identifiée afin de tenir le coup jusqu’à l’élection de « miss populaire et sexy tee-shirt mouillé », avant de gagner une boite de nuit où, business américain aidant, ils seront présurés au nom de l’idéal fashion de l’amusement, par de riches financiers. Ces périodes pré examens dévoilent de jeunes américains décidant d’être aussi responsable avec leur argent et leur moralité qu’au choix, un troupeau de buffle en rut débarquant à Las Vegas, ou, leur propre gouvernement quant à la politique au Moyen Orient.

Trois jours pour faire n’importe quoi. Trois jours qui, au nom de la tradition américaine, ne porteront pas à conséquence, car tout sera pardonné. Du moins ce qui pourra être avoué, car alcool oblige, ils ne se souviendrons ni du prénom de leur/leurs partenaire/s, des endroits visités, et sûrement pas de la contradiction culturelle qu’ils s’acharnent à faire croître, et qui semble être particulièrement assumée.

Le hors champ social et moral quand il peut être observé, (ce qui sous entend, par quelqu’un de lucide et sensé, ce qui ne semble pas être la norme américaine en période pascale) montre de riches américains prônant en public, onze mois par an, une conduite morale et respectueuse des principes bibliques, avec une bonne dose d’hypocrisie latente assumé. Pendant ce Spring break, tout est permis, tout est encouragé, tout est amplifié, et les troupeaux estudiantins immatures en redemandent, heureux dans leurs efforts incommensurables de bêtise, d’être aux côtés de leurs idoles d’MTV ou des stars de People TV.

Ce qui ne semble à première vu, n’être qu’une gigantesque orgie globale, gommant temporairement les paradoxes communautaristes américains, dans une débauches de sexe et d’alcool, n’est finalement qu’un prétexte à amplification de ce même paradoxe. La fête se fait entre communauté, qu’elles soient sociales ou ethniques. Ne nous mélangeons pas trop, nos voisins font peur.

Plus qu’une fête estudiantine, permettant de se débarrasser du stress inhérent à de longues études et de la tension que peut provoquer l’idée d’examens sous forme de QCM, il s’agit surtout, pour les plus aisés, d’une concentration de jeunes gens consolidant leurs positions sociales et construisant habilement leurs futures carrières professionnelles ou politiques. Le tout sans prise de conscience, ou peut être sans intérêt, pour la masse d’étudiants n’ayant même pas la chance de pouvoir rêver, que ce ne soit que du mot week-end.

Le Spring Break ravive les tensions sous jacentes, d’une Amérique en proie à ses propres contradictions, à l’échec de ses modèles sociaux, mais le tout, sous une autre forme, celle de l’excellence, du style, de l’ambiance et du fashion des soirées organisées.
Un concours de position sociale, de communauté, de style de vie exacerbé, un combat digne des arènes, où il ne peut en fin de compte, n’en rester qu’un, celui qui se hissera assez haut, pour y demeurer longtemps. Un combat où les élites assurent leurs renouvellement par les élites, en écrasant sous de grands modèles stéréotypés les moins chanceux, ceux qui se perdront dans le méandre de la société américaine, ceux qui croient encore au Rêve Américain.

N.A


Article d'Anna Simmons sous pseudonyme de Nora Alhazid dans le magazine people Silver Life.

12 avril 2007

Hype Attitude

De la ménagère à l’employé de bureau en passant par l’étudiante et le chauffeur poids lourds, nul n’a le droit d’échapper à la contrainte de la « hype attitude ». Dans tous les magazines, sur tous les panneaux d’affichages, des débauches d’effet de style, de style de vie glacé et statique, affiché au gré des besoins de ventes.

Car la « Hype attitude » est un style de vie paraît-il. On est Hype ou l’on ne l’est pas très cher, il n’y a pas de juste milieu. Du réveil au coucher, la « hype attitude » est plus codifiée que les façons de manger le poison de rivière dans un restaurant cinq étoiles quand nous avons l’honneur d’être assis à côté d’un comte ou baron. Un véritable challenge de vie aux règles strictes qui, sous couvert d’une attitude faussement naturelle, permet de faire partie de l’élite people ou pas. Car bien sûr, les rédacteurs et publicistes en sont certains, être hype, est ce qui fait rêver toute personne sensée, ayant les moyens suffisant pour acheter frénétiquement magazines people, ou produits à renforts marketing.

Être hype est difficile, les règles strictes à appliquer varient d’heures en heures et le gymkhana est constant. Mais ce gymkhana fait partie de la « hype attitude ». Magazines people à l’appui, analyse complète du look des stars et des commentaires typographiés en gras et couleurs vives. Car être hype nécessite de s’infliger les pires maux, y compris la lecture de détails sordides sur la vie de parfaits inconnus, relevés par de petits commentaires cyniques et au ton désabusé savamment calculé, par les lecteurs chevronnés, sur l’absurdité de telles lectures quand le ticket caisse justifiant l’achat dépasse encore de la poche.

Car il faut être hype, il faut être dans le ton. D’ailleurs cette évidence transcende les foules au point que nos très chers rédacteurs-publicistes se voient dans l’obligation d’en rajouter encore et toujours, afin de nous contenter, of corse. Ils créent la demande en inondant d’offres, créant le prochain courant qui boostera leurs ventes. Un combat de ce qui sera à la mode, de ce qui créera l’événement de la semaine, du mois, de la saison.

Ainsi il faut connaître les règles. Paris Hilton et Britney Spears s’affichent sans sous vêtements ? Action-Réaction, il faut s’afficher en tenue complète de décontamination. Car Spears et Hilton ne sont plus Hype. Contrairement aux clubs que la jeune héritière fréquente. Car elle tente désespérément de rester hype. Donc s’afficher aux bons endroits est essentiel, tout comme choisir ses fréquentations et ses goûts du moment.

D’ailleurs à bien y réfléchir, qui nous oriente sur ce qu’il faut écouter, voir, porter, ou bien aller ? Et bien étonnamment, les personnes proposant ces produits. Car être vraiment Hype, c’est vivre du Hype. Mais bizarrement, nulle mention de cela dans les nombreux médias qui vendent du hype-plastique-attitude. Achetez, vous descendez leurs temps d’attente dans les restaurants et clubs VIP…

Bien sûr pour être vraiment hype, il faut la touche rebelle. Mes chaussures sont hors de prix et au top de la mode, mais j’y ai collé un autocollant acheté sur le marché de mon quartier, plus qu’à rajouter la touche désinvolte et arrogante et vous êtes sur la voie.

Car finalement être hype c’est être dans le mouvement en le créant, misanthrope aimant la société, fashion victim alter mondialiste, le tout, en public, faites ce que vous voulez en privé, l’important c’est que vous consommiez. Tous les appâts sont bons, du sexe aux causes humanitaires, en passant par des photos chocs et les commentaires orientés, tout est bon pour que la masse de consommateurs ne s’identifie pas comme telle, mais comme un témoin-acteur privilégié.

Les excuses sont même fournies à ceux qui, trop lucides, pourraient s’en rendre compte. Peut-on vraiment échapper à tout cela ? Si le monde marche ainsi autant aller dans le sens du vent. Pourquoi chercher du vrai alors que le vraisemblable fait mieux vendre ? Quel mal y a t’il à lire les news people, le reste est bien trop déprimant…

Très probablement. Je me garderais bien de donner mon avis, l’on pourrait croire que c’est « la » touche rebelle. Mais si je peux me permettre, il reste encore plusieurs pages à dévorer, et après la fin de lecture, je ne saurais que trop vous conseiller une demi-heure détente sur Second Life, avec un Macintosh, c’est très Hype.


N.A


Article d'Anna Simmons sous pseudonyme de Nora Alhazid dans le magazine people Silver Life.

07 avril 2007

Nos attentes, nos espoirs...

Chaque agent espère avoir une carrière qui ne laisse pas que de vagues souvenirs en noirs et blancs affadis par les années. Nous avons nous aussi nos fascinations, les endroits que nous pensions voir au moment de signer notre engagement dans l'Agence, par exemple. Mais nous avons aussi quelques espoirs quant aux personnes ou aux situations que nous aimerions rencontrer ou auxquelles nous aimerions être mêlés. C'est aussi ce qui nous permet de tenir le coup dans les situations ennuyeuses et quotidiennes, comme nos très nombreux trajets en avion, ou les classements de dossiers. En clair, parfois nous espérons tous pouvoir vivre certaines choses qui mériteront d’être raconté (quand elles seront déclassées, of course) à notre (possible et hypothétique) descendance.
En ce qui me concerne, j’aimerais:

- Avoir l’occasion de faire une opération dans un bar/club/assimilé,entièrement sculpté dans la glace.
- Faire une mission en territoire Africain.
- Une opération d’infiltration complète de moyenne durée.
- Infiltrer une Agence Nationale.
- Rapprocher mon bureau de la machine à café.
- Infiltrer comme agent une agence Américaine. ( FBI de préférence)
- Travailler temporairement sous les ordres directs de M.
- Faire une opération avec, comme Control de terrain, l’agent Book.
- Faire une opération avec, comme Control de terrain, l’agent Alouette.
- Faire une opération ou nous ne croisons pas une connaissance de l’agent Beetlebug.
- Faire une infiltration dans le milieu de la nuit moscovite.
- Reprendre un café avec Youri Kassian. (pour les informations, bien sur)
- Retrouver un QG avec un bassin de requins-tigres et une verrière donnant sur l’océan.
- Acheter un poisson rouge à Hemingway. (Vérification de sa perméabilité à l’absurde).
- Avoir l’occasion de participer à un gala en costume du XVIII ème siècle français. ( Oui parfois les séries télévisées inspirent.)
- Assister à une course de NASCAR où l’agent Di Maio court.
- Faire une infiltration à New York.

Bien, voilà de quoi remplir mon année au moins. Espérons que je puisse au moins avoir l’occasion de faire l’une d’entre elles…


Anna Simmons, Aka Agent Plein d'Espoirs, Aka Agent Bast, Aka Agent Scorpion

01 février 2007

L’Egypte, pays d’énigmes…

Les équipes d’agents ont ceci de fabuleux qu’elles ont chacune leur dynamique propre. Ainsi quand un agent, prenons en un au hasard, par exemple un agent d’Aphrodite dont la famille est partie prenante de l’Agence, souhaiterai passer du temps en dehors de cette fameuse équipe, et propose un week-end à l’écart à un autre agent, la réponse est inévitablement : passons donc les fêtes tous ensembles.

Bien, admettons, et plaçons cela sur la dynamique de groupe. Afin de manifester notre joie à l’approche des fêtes de Noël, et notre exultation profonde de les passer avec nos collègues et une partie de notre famille, nous avons donc décidé de rentabiliser de façon drastique nos relations inter agents en nous lançant dans le commerce d’objets personnels et irremplaçables de façon immédiate. Dieu merci, le devoir passant avant tout, nous fumes interrompus dans notre holding par LE coup de téléphone, tant espéré.

Notre mission nous mena en Egypte, ou la totale empathie et compréhension entre les membres de notre groupe se mêla à une tendresse non dissimulée propre à notre milieu.
Entre nous, nous ne nous permettons pas de jugements hâtifs, nous nous comprenons sans même nous parler, car nous sommes des agents formés, et que nous sommes surtout des amis.

Bien sur, certains pourraient considérer comme aberrant le fait qu’un agent souhaite torturer un témoin pour lui faire avouer des choses qu’il ignore, mais cela serait, très certainement, en oubliant que ces techniques ont fait plus d’une fois leurs preuves dans l’histoire des erreurs judiciaires.

D’autres pourraient trouver étonnant que dans l’optique « surveillance et infiltration discrète » certains agents, hurlent et fassent danser les gérants du lieu à surveiller, sur de le musique douteuse au milieu de l’opération.
Ou bien encore, l’on pourrait trouver surprenant qu’une infiltration dans le milieu du Trial, devienne un prétexte à concours bien réel entre agents et civils, oubliant par là même, quelque temps, la mission en cours.

Tout cela pourrait sembler bizarre à un agent tiers ayant quelques notions de conscience professionnelle, mais la compréhension profonde nous liant, a adoucie quelque peu cette sensation.

Ainsi cet agent tiers, a réussi à se mesurer et à ne pas demander un retrait pur et simple du terrain des autres agents. Cependant certaines mauvaises langues assurent que ce non retrait n’est que le résultat d’un manque notable de temps, ou peut être encore, le résultat d’une profonde incompréhension des actions des autres agents.

L’Egypte est un pays d’énigmes, il est dommages que les agents en ramènent quelques unes en plus au moment de leur passage. Avec un peu de chance peut être que le sphinx pourrait répondre aux interrogations sur les actions semblant irrationnelles des agents en mission?


Anna Simmons, Aka Agent Tiers, Aka Agent Bast, Aka Agent Scorpion

29 janvier 2007

L'Egypte , ses pyramides, son désert....

Avec toutes nos aventures, il était temps pour nous d'avoir quelques jours de vacances, eh oui, le métier d'espion est un métier où on ne travaille pas à horaires fixes et où on a des vacances régulières, les fêtes de Noël, si on arrive à les avoir, c'est un miracle. Bref, comme c'était la période de Noël, et comme je n'ai plus d'autre famille que l'agence, notre Control nous a invité à passer les fêtes chez lui, histoire de continuer le lien "familial" de l'équipe.

Pendant ces quelques jours, j'ai trafiqué son 4x4, on a vendu par eBay sa cuisine, on lui a racheté une nouvelle plus pratique. Tout ceci se passait dans une ambiance bon enfant mais, comme souvent, on a été rappelé au QG parce qu'une mission urgente nous attendait là-bas.

Le pays de notre mission était l'Egypte. En Egypte, notre agence possède un labo de recherche ultra sophistiqué et secret. On nous envoie dans ce labo pour vérifier les systèmes de sécurité car une tentative d'intrusion a été repérée.



Dans le briefing, on nous indique qu'un chercheur est actuellement en détention dans le complexe et qu'ils nous attendent pour l'interroger.

Sur la route vers le labo, notre collègue Tortue décida de prendre 2 scorpions. Idée saugrenue mais bon je ne connais pas toutes ses passions, elle voue, peut-être en secret, un culte au scorpion.

Après plusieurs vérifications sur nos identités et tout le tralala, on est autorisé à voir le prisonnier. Toutes les preuves indiquent que c'est ce chercheur qui est à l'origine de la tentative de cambriolage mais, à première vue, c'est pas le genre de gars à faire ça.

Normalement, notre spécialiste en interrogatoire, c'est l'agent Bast. Mais, l'agent Tortue décida de faire l'interrogatoire, sur ce je lui emboîte le pas, histoire de calmer le jeu. Je sentais Tortue déjà sur l'impression qu'il était coupable et que c'était la seule alternative. Je dois dire que je ne partageais pas cet avis aussi tranché. Je décida de mener l'interrogatoire, avec l'aide de Bast par com-tac, pour tenter de calmer la tension. il faut dire que Tortue lui a attaché les mains sur des règles et si il ne parlait pas, elle lâcherait les scorpions. Maintenant, je comprends le pourquoi des scorpions, mais la règle veut que toute personne est innocente jusqu'à preuve du contraire. Au cours de l'interrogatoire, pendant lequel je ne décida de ne pas faire usage des scorpions (je n'aime pas la torture, c'est une personne pas un animal que l'on va conduire à l'abattoir), le chercheur nous indiqua que une jeune femme l'avait abordé par le biais d'un site de rencontres sur Internet et qu'il avait perdu sa carte d'accès au labo. Donc, ce chercheur célibataire s'est fait piégé par une jeune femme.

Après regroupement des informations, il s'avère que cette jeune était une cambrioleuse de haut-vol, Black Dingo. On savait aussi qu'elle agissait jamais seule mais avec une équipe appelé "Serpent de rêve". Bref, on devait localiser Black Dingo et ses "Serpents de Rêve". Je suis parti avec Tortue à la recherche des Serpents de rêve en tentant de recueillir des infos auprès des vendeurs de motos japonaises (rien ne vaut les motos italiennes mais bon les goûts et les couleurs, ça peut toujours se discuter). Après une scène mémorable de dispute avec Tortue et sur le fait que je cherchais un type qui me devait de la tune, on a réussi à savoir qu'il faisait du trial en dehors de la ville.

Pendant ce temps, Bast et Tengu sont partis à la recherche de Black Dingo en remontant la trace de sa connexion sur le fameux site de rencontre. D'après ce qu'on m'a dis Tengu s'est encore une fois distingué en se faisant passer pour un écossais assez barge. je plains le patron du Cyber café qui a dû supporter cela.

Après avoir suivi toutes nos pistes, on a décidé de faire un petit coucou à notre serpent de rêve qui faisait du trial dans le désert. La répartition des rôles fût la suivante : moi : pilote de trial semi-pro, Tortue : ma sparring partner, Bast : mon agent, Beetle : Journaliste sportif, Tengu : surveillance à distance, touriste américain, pour être exact Texan. Cette petite infiltration m'a permis d'exposer mes talents de cascadeurs.

Juste après ce petit interlude très wheelman, on a décidé d'intercepter Black Dingo au cyber café, notre très cher ami Tengu a pris un malin plaisir de pirater les ordinateurs du cyber et de faire danser le patron sur le bar, et de demander aux clients de taper 1 si ils voulaient que le patron continuent de danser ou 2 si ils veulent qu'il s'arrête. Je ne connais pas le résultat des votes mais ça a permis une diversion pour trouver notre amie Black Dingo. Je passe sur les détails de la récupération.

Suite à sa capture, elle nous donna des informations sur le pourquoi de ce cambriolage et elle nous indiqua qu'elle devait les vendre à une personne en Chine. Elle avait une photo de cette personne, il s'agissait de mon ex petite amie qui a disparue il y'a 2 ans......

La prochaine étape de nos aventures vont se passer en Chine et une question se pose à moi à ce moment précis : que fait Roseanna en Chine et pourquoi est elle mêlée à cette histoire de cambriolage et pour qui elle travaille? Bref, pleins de questions et pour l'instant, aucune réponse.....

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Marcello Di Maio Aka 360 Aka Crashtest

25 janvier 2007

Son rocher, et ses hélicoptères...

Le Gibraltar n’a pas été une mission très simple sous bien des aspects. Nous avions toujours l’habitude de travailler en équipe, mais rarement de façon aussi « concentrée ». Le Gibraltar est un petit État, si on peut parler d’État, et quoi que l’on puisse dire, et bien que cela casse le mythe, des agents sur le terrain, ça prend de la place. Je dirais presque que nous pouvions avoir nos collègues en visuel alors que nous étions d’une part et d’autre du rocher. Notre très cher formateur ne savait où donner du comtac, et nous dépendions ne partie d’informations extérieures. Bref tout pour être heureux.

Nous savions l’Agent Tengu et moi-même que nous ne serions sûrement pas dans l’équipe qui risquait d’aborder le « gros » du travail. Mais ce qui est le plus important n’est pas vraiment là….

En effet aucun agent n’a commis d'erreur sur le terrain. Ce qui ne serait pas si exceptionnel, si la mission n’avait pas été si compliquée et bien sur, avec autant de paramètres extérieurs. Paramètres extérieurs, tels que l’illégalité de notre action sur place, la non collaboration directe des autorités et la présence de Mah-Jong, que notre très cher formateur s’est empressé d’oublier.

Car il faut penser que notre très cher Beetlebug, a poursuivi Mah-Jong en hélicoptère standard, alors que celui de Mah-Jong contenait plus que son lot d’hommes armés. Et après une confirmation par l’agent Crashtest, il semble bien qu’il soit difficile de piloter un hélicoptère et de tirer en même temps. Bref voyant Beetle dans une transe visiblement suicidaire, d’un commun accord nous avons demandé l’assistance des gardes-côtes. Ce qui a probablement aidé à sa survie, quoi qu’il puisse en dire. Car beaucoup de choses ont été dites… . Ainsi, il a tenté de nous faire croire qu’il avait été particulièrement cohérent et professionnel dans son action. Et bien sur, nos sourcils levés et nos attitudes quelques peu dubitatives, n’ont en rien fait cesser l’augmentation de son volume sonore, inversement proportionnel à l’honnêteté de ses arguments.

Les attitudes à la limite du suicidaire sont parfois tellement difficiles à gérer pour de jeunes agents… surtout quand ce ne sont pas les leurs, mais celles de leurs formateurs…

Anna Simmons, Aka Agent Lexomyl, Aka Agent Bast, Aka Agent Scorpion

20 janvier 2007

Rapport Dyonisos

Les agents de Dyonisos en place, font remarquer aux agents actifs que le nombre de connectés venant des USA et de Chine est en constante augmentation. Il peut s'agir d'une coïncidence, ou d'une erreur IP. Cependant nous devons être vigilants.

Pieces jointes: Relevé IP par le département Hermès.






Dyonisos terminé.

18 janvier 2007

Gibraltar et son rocher

La suite de nos aventures nous mena au Gibraltar. Pourquoi le Gibraltar? Parce que les informations recueillis par les agents Bast, Tengu, Tortue et moi-même ont permis de localiser le lieu du projet supervisé par Valent. Et que le projet de Mr Valent était de créer une ville flottante avec une ambassade dessus, ce qui aurait permis un blanchiment d'argent au dessus de toute loi vu que les transactions seraient faites en eaux internationales.
Pour faire notre mission, nous devions prendre des renseignements sur place pour avoir la localisation exacte du repère de Mr Valent et de savoir des moyens humains dont il dispose.
Je passerais sur les détails de la récupération de matériel effectué par Tengu car il mériterait un rapport complet sur lui.
Notre équipe fut divisée en deux pour des objectifs différents mais convergents. Bast et Tengu devait faire une infiltration chez un dealer local et tenter de soutirer des informations. Pendant ce temps, Tortue et moi, nous surveillons le repère de Mr Valent.
Pour la partie de Bast et Tengu, un rapport complémentaire sera fait par eux car ils seront plus apte à raconter ce qu'il s'est passé de leur côté.

Pendant la mission de surveillance, ma collègue Tortue décida de plonger et de tenter de trouver un accès non-surveillé par la mer. Elle tenta une infiltration discrète dans le repère. Mais elle fut repérée et le combat entre elle, Mr Valent et son garde du corps fut engagé. Etant à portée de com-tac, elle me signale qu'elle a repéré Mr Valent et qu'une extraction d'urgence est nécessaire.

Comme toujours, je remercie Mana pour les modifications apportées sur mon véhicule, une Mercedes Classe E.



Je pris la décision de rentrer dans l'installation et d'aller extraire au moins ma collègue et, si possible, Mr Valent. Ma surprise fut qu'il y'avait au moins garde du corps bien armé et que l'extraction allait se faire sous une pluie de balles. Après quelques manoeuvres pour tenter de bloquer les gardes du corps, j'ai réussi à rentrer en marche arrière dans le tunnel où se trouvait ma collègue et Mr Valent.

Pas de bol pour Mr Valent, car il avancait vers la sortie du tunnel mais mon coffre était ouvert et ma collègue fit un placage digne des All Blacks pour mettre Mr Valent dedans et, du coup, j'ai entrepris la sortie de l'installation toujours sous une pluie de balles.

Au même moment, les agents Bast et Tengu se dirigeaient vers l'installation et quand ils arrivèrent, un hélicoptère les avait pris en chasse. Bast tenta un tir de sniper pour immobiliser notre cible et elle tenta un tir pour placer un traceur sur l'hélico. Lorsqu'elle ajusta son premier tir, elle a vu le tireur de l'hélico qui n'était autre que Mah-Jong. Malheureusement pour nous, les deux ont ratés. Par contre, on connait exactement la position exacte du rocher de Gibraltar par GPS. Mais, à ce moment, on a entendu notre control adoré nous indiquant qu'il prenait en chasse l'hélico de Mah-jong. Le petit détail de cette histoire est que Beetle est parti en chasse contre Mah-Jong pour une histoire personnelle. Cette histoire ne regarde que Beetle si un jour il nous en parle, je comprendrais mieux sa réaction.

Bref, on devait sortir de Gibraltar, mais l'intervention de Beetle nous a mis les autorités en alerte et on a du partir avec les autorités locales aux trousses. Heureusement que Bast a gardé un contact avec Armando Perez (Mission en Suisse) et nous a permis de nous couvrir dès notre arrivée sur le territoire espagnol.

Je passerais la fin de cette mission où des Agents, que je ne nommerais pas mais que leurs noms de code commencent par un T, ont hurlé "Je suis un farfadet".

En conclusion, une mission délicate avec beaucoup d'imprévus.

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Marcello Di Maio Aka 360 Aka Crashtest

15 janvier 2007

La particularité de notre formateur

Comme l'a signalé l'agent Bast, notre formateur est Beetle Bug. Il est vrai qu'il nous a appris pas mal de choses sur le Grand Jeu et plein de trucs et astuces pour pouvoir s'en sortir. En réfléchissant, je me suis demandé pourquoi il nous donnait tous ces petits trucs. Tout simplement parce que Beetle Bug est un porte-poisse.

Dans une agence, tout le monde a sa particularité qui le distingue des autres et qui permet au directeur de prévoir le déroulement d'une mission et de savoir qui il va envoyer sur le terrain pour l'accomplir. Là où ca pose un problème avec notre directeur bien-aimé, c'est que Beetle Bug est un agent très compétent mais quand il est sur le terrain, tout ne passe pas comme prévu. Par exemple, une mission de prise de renseignements à distance sur le fonctionnement du FSB (nouveau nom du KGB) a fini en course-poursuite en caleçon et menottes pailletées dans la neige en plein Moscou.

Lors d'une mission au Gibraltar, où Beetle devait couvrir nos actions de loin, il a fini par poursuivre Mah-Jong en hélicoptère...


Bref, c'est un agent compétent mais quand on est avec lui, il faut s'attendre à tout même au plus impropable.

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Marcello Di Maio Aka 360 Aka Crashtest

12 janvier 2007

Les secrets de notre formation

  • Tout agent doit apprendre les bases de quelqu’un. Cette personne sera son mentor, son formateur. Il lui enseignera comment survivre dans le Grand Jeu, comment travailler en prenant le moins de risques possibles avec sa propre vie, il lui apprendra comment tenir le coup dans une vie qui sera faite de mensonges et de dangers constants. Il sera celui qui lui montrera comment on peut s’en sortir et faire un bon travail. Il sera le point de repère principal de l’agent débutant qui ne sait pas encore discerner les dynamiques et les organisations, les informations cachées et gérer les négociations. Nous avons tous un mentor. Ils nous ont formé, ils ont fait de nous ce que nous sommes en tant qu’agent. L’agent 360, l’agent Tortue, l’agent Tengu et moi-même, nous avons eu le même formateur. L’agent Beetlebug.Il nous a formé à tout ça. Et plus encore, ils nous a formé pour que nous puissions être autonomes, mais il a fait plus que ça, il nous a appris à :

    - Boire 10 litres de café pendant un briefing de mission.
    - Fumer 4 cartouches de cigarettes, y compris sous l’eau.
    - A boire tellement d’alcool en cours de mission, que nos Gamma Gt ont remplacé nos taux de globule rouge.
    - Prendre du Lexomyl comme d’autres prennent de l’aspirine.
    - Couvrir nos collègues en prenant les balles a leurs places.
    - Avoir l’air de fonctionnaires quoi qu’il arrive.
    - Expliquer fort à nos directeurs que nous ne sommes pas d’accord avec eux sans avoir les infos.
    - Avoir l’air de Germano-Grec, même si nous sommes noirs.
    - Avoir une véritable fascination pour les 4X4.
    - A avoir comme animal de compagnie un ordinateur portable.
    - A avoir une peur panique des fauteuils roulants.


    Et oui, un formateur c’est important, car il marque l’agent que nous sommes toute notre vie….


Anna Simmons, Aka Agent Eponge, Aka Agent Bast, Aka Agent Scorpion